Médecine esthétique : 6 idées reçues sur le lifting

Le lifting est une intervention de chirurgie esthétique assez connue du grand public, mais certaines idées reçues lui collent encore… à la peau ! Décryptage.    

Qu’est-ce qu’un lifting ?

Un lifting est une opération de chirurgie esthétique et plastique reconstructrice de la peau : elle a pour but de la retendre, d’en corriger les excès ou les imperfections, en particulier les effets du vieillissement. Il s’agit de l’une des interventions les plus fréquentes en chirurgie esthétique. 

Lifting : ces idées reçues qui lui collent à la peau

Idée reçue #1 : Le lifting ne concerne que le visage

Certes, les liftings du visage sont les plus courants. Il en existe différents types : le lifting frontal, le lifting temporal et le lifting cervico-facial qui est le plus pratiqué.
Cependant, d’autres parties du corps peuvent être concernées par cette intervention :

• Le lifting des cuisses ou cruroplastie ;

• Le lifting des bras ;

• Le lifting des seins ;

• Le lifting du ventre également appelé abdominoplastie ;

• Les lliftings des parties intimes féminine et masculine, comme la vaginoplastie. 

Idée reçue #2 : Le lifting sert exclusivement à rajeunir la peau

C’est l’image la plus répandue concernant le lifting et c’est juste, car certains sont pratiqués pour lisser, retendre et donc rajeunir des parties spécifiques de la peau, en particulier du visage. Mais cette intervention peut aussi répondre à d’autres objectifs, en fonction de la situation des patients : 

• Traiter les excès de peau ou de graisse, notamment à la suite d’une importante perte de poids.

• Retendre certains muscles.

• Restaurer ou remodeler les volumes naturels d’une zone spécifique.

• Remonter certaines zones de peau, comme au niveau des seins. 

Idée reçue #3 : Le lifting est uniquement réservé aux seniors

Là encore, cette idée reçue circule beaucoup. Si la moyenne d’âge des patients souhaitant effectuer un lifting du visage se situe autour de 45 à 50 ans, il est possible d’avoir recours à cette chirurgie esthétique plus jeune. Ainsi, un lifting d’une zone autre que le visage peut avoir lieu à partir de 11 ans, notamment s’il fait suite à une opération de chirurgie bariatrique. Tout dépend donc du type de lifting envisagé et de la situation de chaque patient. 

Idée reçue #4 : Le lifting est sans risque de complications

Le lifting est une intervention chirurgicale à part entière. À ce titre, comme pour toute opération, il existe des risques de complications, bien qu’elles soient rares :

• Hémorragie ;

• Infection au niveau de la zone opérée ;

• Lésion concernant un nerf ou un vaisseau sanguin. 

Idée reçue #5 : Le résultat d’un lifting est immédiat

Malgré l’impatience légitime qui peut être ressentie après une telle opération, il faut attendre 3 mois en moyenne avant de pouvoir profiter des résultats définitifs d’un lifting. Cela s’explique par les effets secondaires normaux et attendus pour tout type de lifting : ecchymoses, gonflement de la zone opérée… Au fur et à mesure que ces désagréments se résorbent, les premiers résultats apparaissent. Des résultats que vous pourrez également mieux apprécier lors de vos consultations de suivi post-opératoire avec votre médecin esthétique.

Idée reçue #6 : Un lifting n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie

Dans la plupart des cas et de manière générale, les interventions de chirurgie esthétique ne sont en effet pas prises en charge par l’Assurance maladie. Ces interventions ne sont pas considérées comme des soins, mais comme des actes de confort. 
Toutefois, certaines peuvent être prises en charge sous conditions : 

• Le lifting des bras et des cuisses, lorsqu’il fait suite à une opération de chirurgie bariatrique.

• L’abdominoplastie lorsque l’abdomen recouvre le pubis (quelle qu’en soit la cause).

• La reconstruction mammaire à la suite d’un cancer du sein.

• L’otoplastie qui consiste à recoller les oreilles : cette intervention est prise en charge, quel que soit l’âge du patient.

• La rhinoplastie (reconstruction nasale) si elle fait suite à un traumatisme ou à une gêne respiratoire.