Perturbateurs endocriniens : 6 conseils pour les éviter à la maison

Image
article #3.jpg
Body

Leur réputation n’est plus à faire : bien que l’on ne connaisse pas encore tous leurs méfaits, vous savez que les perturbateurs endocriniens sont dangereux pour la santé. Comment s’en protéger à domicile ? Réponse en 6 conseils.

 

Perturbateurs endocriniens : pourquoi il faut les éviter

Substances naturelles ou chimiques, les perturbateurs endocriniens ont les capacités de modifier le fonctionnement de votre système hormonal, avec les effets négatifs que cela peut entraîner sur la fertilité, la croissance, le développement, ou encore le métabolisme. 

Le mécanisme de fonctionnement des perturbateurs endocriniens est étendu : 

  • Ils sont capables d’imiter le fonctionnement d’une hormone, mais agissent inévitablement de façon anormale sur l’organisme.
  • Ils peuvent bloquer l’action d’une hormone sur certaines cellules.
  • Mais aussi empêcher la production, la diffusion, l’élimination et la régulation hormonale. 

 

Les perturbateurs endocriniens sont d’autant plus suspectés d’être néfastes pour la reproduction que les chiffres parlent : les pathologies touchant les organes reproducteurs féminins (endométriose, syndrome des ovaires polykystiques, etc.) et masculins (malformations congénitales, baisse de la production et la qualité des spermatozoïdes) augmentent. De même que le nombre de cancers dépendants de l’action hormonale (sein, prostate, ovaires, testicules, utérus). En outre, ces substances seraient aussi fortement liées à l’augmentation des maladies de la thyroïde

 

6 conseils pour protéger votre intérieur des perturbateurs endocriniens

Air, eau, aliments, cosmétiques… Les perturbateurs endocriniens sont partout dans notre environnement, y compris notre intérieur. Mais ce n’est pas une fatalité ! En effet, il existe des moyens de les limiter pour vous protéger. 

 

#1 En cuisine, servez-vous de produits frais ou surgelés non préparés

Et si possible même, de produits d’origine biologique. En effet, les perturbateurs endocriniens sont largement présents en cuisine, à la fois dans les aliments eux-mêmes, à cause de certains résidus de pesticides, mais aussi dans certains contenants alimentaires, lesquels peuvent notamment comporter des phtalates ou des bisphénols.

 

Dans la mesure du possible, les plats préparés et les aliments ultra-transformés (biscuits, barres chocolatées, encas sucrés…) sont à éviter. Pour limiter leurs effets néfastes, misez sur l’achat de produits frais, biologiques et cuisinez maison ! Avec un emploi du temps chargé du lundi au vendredi, vous pouvez prévoir de cuisiner en famille le week-end par exemple, afin de préparer tous les plats que vous savourerez ensuite durant la semaine, en congelant une partie d’entre eux.

 

#2 Poisson : pas plus de deux fois par semaine et à varier

Malgré ses nombreux bienfaits pour la santé (apports en acides gras oméga-3, en protéines, en vitamines A, D et E et en minéraux indispensables), le poisson est à consommer avec modération. En effet, à cause de la pollution des eaux maritimes comme douces, les poissons concentrent dans leur chair certains polluants et métaux lourds. Mieux vaut donc ne pas en consommer plus de deux fois par semaine, dont une fois du poisson gras. Les espèces ne manquant pas, n’hésitez pas à varier d’une semaine à l’autre.

 

#3 Évitez les contenants en plastique pour vos plats chauds

Sous l’action de la chaleur (du micro-ondes, notamment), ces contenants libèrent des substances particulièrement nocives pour votre santé, que vous réchauffiez vos plats directement dans leur contenant ou que vous déposiez des aliments très chauds dedans. La plupart des plats cuisinés sont malheureusement vendus dans ce type d’emballage. Et même s’il est tentant de gagner du temps dans la préparation des repas, ce n’est pas sans risques. 

 

#4 Aérez votre intérieur au moins 10 minutes par jour

L’air de votre intérieur n’est pas épargné par les perturbateurs endocriniens, en raison des nombreux et divers produits que vous utilisez au quotidien, mais aussi des matériaux présents dans votre logement. Pour renouveler l’air et le purifier, il est recommandé d’ouvrir vos fenêtres et d’aérer au moins 10 minutes par jour, de préférence le matin. Idéalement, vous pouvez renouveler cette opération le soir, pendant une dizaine de minutes également. Et ce, quel que soit l’état de la météo. Un réflexe à adopter d’autant plus et au-delà de 10 minutes, si vous effectuez des travaux de bricolage, de ménage et même de la cuisine. 

 

#5 Produits d’entretien : préférez les produits naturels

Pour laver votre intérieur ou votre linge, vous pouvez avoir recours à de nombreux produits. Problème : la plupart sont fortement dotés de perturbateurs endocriniens ! Pour en limiter les actions, commencez par réduire un maximum le nombre de produits utilisés, ainsi que la quantité que vous utilisez. Pour y parvenir, n’hésitez pas à vous référer aux conditions d’utilisation qui doivent être indiquées sur l’emballage de ces produits. Évitez également de les mélanger. Enfin, en rappel de notre conseil précédent, n’oubliez pas d’aérer votre intérieur après les avoir utilisés. 

 

Pour limiter le nombre de perturbateurs endocriniens à votre domicile, vous pouvez miser sur des valeurs sûres depuis plusieurs générations. Ces produits ont fait leurs preuves dans de nombreuses et variées tâches domestiques : vinaigre blanc, bicarbonate de soude, savon de Marseille ou savon noir, notamment. L’étendue de leurs capacités dans la vie quotidienne est surprenante !... Et surtout, avec des risques limités pour votre santé.

 

#6 Sprays, bougies parfumées, encens… À bannir de chez vous !

Malgré les revendications « naturelles » de leurs fabricants, mieux vaut vous méfier de ces produits qui, malgré leur odeur agréable, s’avèrent en réalité de véritables sources de pollution pour votre intérieur... et donc pour votre santé ! Pourquoi ne pas leur préférer des sachets de grains de lavande à disposer dans des endroits stratégiques, par exemple, pour offrir un délicieux parfum à votre logement ?