Alcool : 5 signes qui montrent qu’il faut s’inquiéter

Certains critères sont significatifs d’une consommation excessive d’alcool et représentent les premiers signes de la dépendance.
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Alcool : 5 signes
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Certains critères sont significatifs d’une consommation excessive d’alcool et représentent les premiers signes de la dépendance. Découvrez les 5 signes qui doivent vous alerter.

 

#1 Vous consommez de l’alcool plus souvent

 

Deux verres par jour au moins, parfois davantage… Systématiquement après chaque journée de travail ou durant un moment au calme, chez soi… Autant de signes que votre consommation d’alcool a augmenté. Depuis 2017, il est pourtant recommandé de ne pas consommer plus de 2 verres par jour et encore, pas tous les jours. Si ce seuil est dépassé et que vous consommez de l’alcool de plus en plus souvent, c’est qu’il y a matière à s’inquiéter.

 

#2 … Et en plus grande quantité

 

Pas plus de 10 verres standard par semaine, préconisent les professionnels de santé. Pour rappel, un verre standard (tel qu’il est servi dans un café, un bar ou un restaurant) contient 10 grammes d’alcool pur. Une quantité qu’il est plus facile de dépasser chez soi ou entre amis… Et ce, d’autant plus que toutes les boissons ne sont pas égales en termes de volume d’alcool : une pinte contenant 25 cl de bière détient 5° d’alcool, tandis qu’un verre standard de whisky contient 2,5 cl pour 40° d’alcool, quand un verre de vin de 10 cl possède un volume de 12°. Cette consommation augmentée est d’autant plus inquiétante lorsqu’elle s’accompagne de la sensation de ne plus pouvoir s’arrêter une fois que l’on a commencé à boire.

 

#3 Votre comportement est modifié…

 

La conséquence directe d’une consommation d’alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d’humeur et irritabilité. De l’anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition. Si vous ne vous rendez pas compte de ces changements, il serait utile d’interroger vos proches à ce sujet : c’est souvent ce qui permet de prendre conscience d’un rapport inquiétant à l’alcool et de réagir avant que la dépendance ne s’installe.

 

#4 …et vos rapports sociaux aussi

 

Conséquence directe du point précédent : une détérioration de vos relations sociales. Si vous vous montrez plus irritable et que votre humeur est plus facilement changeante, les conflits surviennent sans doute plus fréquemment et rapidement avec votre entourage. Cela peut être le signe qu’il faut s’inquiéter au sujet de votre consommation d’alcool. Et les conflits familiaux et/ou amicaux ne sont pas les seuls signes de détérioration des rapports sociaux : l’absentéisme au travail plus fréquent, certaines difficultés à remplir des tâches jusque-là habituelles ou encore une tendance à l’isolement sont autant de critères à prendre en compte pour réagir. Là encore, le rôle de l’entourage peut s’avérer déterminant : n’hésitez pas à l’interroger au moindre doute.

 

#5 Vous montrez des symptômes de dépendance

 

Ces symptômes sont d’ordre physique et psychologique. Pour ce dernier, cela s’incarne par une envie de boire de l’alcool devenue irrépressible voire obsessionnelle. Elle va de pair avec la personnalité de la personne concernée : manque de confiance en soi, solitude, tendance dépressive, difficultés relationnelles ou matérielles… favorisent l’apparition de la dépendance à l’alcool.

Physiquement, les symptômes du manque et de la dépendance sont divers : tremblements, sueurs, hypertension, crises de tachycardie, nausées et vomissements sont les plus répandus et se manifestent en l’absence de consommation d’alcool.

 

Si votre situation correspond à l’un ou plusieurs de ces signes, il est important de réagir. Consultez d’abord votre médecin traitant, qui connaît le sujet. Il pourra vous écouter, vous prescrire un traitement adapté ou vous adresser vers un thérapeute spécialisé en addictologie.

Vous pouvez également vous orienter vers un Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) où la consultation est gratuite et confidentielle. Alcool Info Service permet aussi d’être guidé vers la solution la plus appropriée, que ce soit par téléphone ou par tchat. Enfin, plusieurs associations (Alcooliques anonymes, La Croix Bleue, Alcool Assistance, etc.) existent pour apporter écoute et entraide aux personnes présentant un problème avec l’alcool, mais aussi à leur entourage. L’une de ces options vous correspond forcément : n’hésitez pas à l’utiliser !