Sieste courte ou sieste longue : la durée idéale

La sieste est bonne pour la santé. Durée idéale et erreurs à éviter pour tirer le meilleur d’une pause-sommeil en pleine journée.
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Sieste courte ou sieste longue : la durée idéale
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La sieste, un vrai atout santé… à condition de bien la pratiquer

 

La sieste, c’est bon pour la santé. C’est en tout cas ce qui semble se dégager des recherches de nombreux spécialistes. Cela, à condition toutefois de ne pas s’endormir sur les bonnes pratiques. Quelles sont les erreurs à éviter pour tirer le meilleur d’une pause-sommeil en pleine journée ? Faisons le point.

 

La sieste, un besoin naturel

 

Dans une société basée sur le travail, la sieste n’est toujours pas vue d’un très bon œil... Tradition ancienne (le mot vient du latin siesta, qui désigne la sixième heure après le lever du soleil), elle n’est pas, contrairement aux idées reçues, typique des pays chauds : «  la sieste n’est pas culturelle, elle est naturelle  », rappelle le docteur Eric Mullens, spécialiste du sommeil et auteur d’Apprendre à faire la sieste. Et si c’était un médicament ? (éd. Josette Lyon, 2011). Elle est si naturelle qu’elle même pratiquée par 85% des mammifères !

 

Elle est perçue comme un « médicament », car il faut rappeler que la privation chronique de sommeil peut avoir de lourdes conséquences pour la santé (augmentation de la douleur, diabète, dépression, aggravation des troubles respiratoires et cardiovasculaires, prise de poids, endormissements au volant ou au travail, etc.) et que 45% des Français, tout âge confondu, déclarent manquer de sommeil1.

 

Ces nuits trop courtes influent sur la bonne qualité de la journée, puisque 25% des personnes interrogées se déclarent somnolentes. Sujet d’étude depuis de nombreuses années, la sieste, on le sait, possède des vertus thérapeutiques, à condition de bien la pratiquer.

 

Sieste courte ou sieste longue ? Comment bien en profiter, et pour quels bienfaits ?

 

Vous êtes plutôt sieste courte ou sieste longue ? Elles sont en réalité très différentes. Si les siestes courtes (15 à 30 minutes) sont excellentes pour augmenter l’énergie, les siestes plus longues sont plus réparatrices et bénéfiques, notamment pour la mémoire.

 

La sieste courte, pour compenser un manque de sommeil

 

C’est la plus efficace. Elle l’est encore plus si vous la pratiquez régulièrement. Il s'agit d'un épisode de sommeil « lent léger » qui favorise la production d'ondes relaxantes dans le cerveau et qui permet de récupérer, sans sombrer dans le sommeil profond. Le cœur ralentit, puis c’est au tour de la respiration. Quand vous vous réveillez, vos capacités de concentration retrouvent toute leur vigueur. La sieste courte est idéale pour les personnes qui ont des journées très longues, qui se lèvent tôt ou se couchent tard.

 

Cette mini-sieste est donc à pratiquer au quotidien. Nul besoin d’un endroit confortable, de vous dévêtir ou d’enfiler votre pyjama pour vous y adonner. Nous vous conseillons de programmer un réveil, pour ne pas vous endormir profondément.

 

La sieste longue, pour un vrai sommeil réparateur

 

Les siestes longues (une à deux heures), elles, sont bénéfiques à la fois pour vos capacités motrices et pour votre mémoire. C'est un véritable temps de sommeil qui vise à compenser un manque : il faut savoir qu’on peut rattraper le double d'heures de sommeil perdu (soit trois heures avec une sieste d'une heure et demie).

 

C’est un cycle de sommeil quasi-complet puisqu’il combine tous les stades d'une nuit classique : sommeil lent léger, sommeil profond puis très profond, et sommeil paradoxal (celui des rêves, qui permet une récupération mentale et psychique), avec des bénéfices tant physiologiques que cérébraux. Il convient cependant, pour bien en profiter, de vous coucher dans un vrai lit, déshabillé ou en pyjama !

 

Sources & références :

  1. Ça m’intéresse, février 2017

En savoir plus :