Diversification alimentaire de bébé : 8 conseils pour la réussir

L’alimentation de bébé peut être un sujet de préoccupation pour les parents, en particulier vers 6 mois, lorsque vient le moment de diversifier ce qu’il mange ! Premières purées, découverte des fruits, légumes et viandes… Nos conseils pour franchir le cap sereinement.

Bébé : tout savoir sur la diversification alimentaire

La diversification alimentaire correspond à l’introduction d’aliments solides, en plus du lait, dans l’alimentation de votre bébé. L’âge où commence la diversification alimentaire a beaucoup évolué au fil du temps. Les autorités sanitaires françaises préconisent actuellement de commencer à diversifier l’alimentation d’un bébé vers l’âge de 6 mois. En fonction du bébé, la diversification peut commencer avant, mais jamais avant 4 mois révolus.
Votre pédiatre peut vous conseiller sur l’ordre dans lequel introduire les aliments. Une chose est sûre : introduisez aliment par aliment, afin que le système digestif de votre tout-petit s’accommode et que vous puissiez rapidement repérer une quelconque allergie. Enfin, souvenez-vous que le lait (maternel ou artificiel) restera l’alimentation de base de votre enfant pendant de longs mois encore.

Comment réussir la diversification alimentaire de votre bébé ?

Découvrez nos conseils pour préparer les premiers bons petits plats de votre bébé sans stress et avec confiance.

#1 Commencez la diversification alimentaire au bon moment

Ni trop tôt : pas avant 4 mois révolus. Ni trop tard : pas après 6 mois, et ce même si votre bébé présente un risque allergique. Petite astuce pour savoir si votre bébé serait prêt à être diversifié avant 6 mois : observez son attitude vis-à-vis de ce que vous mangez. S’il semble curieux et désireux de s’en emparer, il y a des chances pour qu’il soit prêt à être diversifié ! Attention : ses premiers aliments solides doivent naturellement être consommés bien cuits et mixés en purées et compotes bien lisses. Pour ce qui est des premiers morceaux, vous avez le temps : ils sont déconseillés avant 10 mois. 

#2 Variez les plaisirs

Légumes orange, verts, fruits… Des déclinaisons infinies s’offrent aux papilles de votre bébé ! Certains pédiatres recommandent de commencer la diversification alimentaire avec des légumes orange (la carotte, le potiron, le potimarron, etc.) réputés pour leur goût plus sucré et donc plus appétent, avant d’introduire des légumes tels que les courgettes, les épinards ou les haricots verts. Très vite, les protéines peuvent également être introduites : jambon blanc, poulet, poisson (2 fois par semaine en variant les espèces), œuf… Le tout bien cuit (votre bébé ne peut manger que des œufs durs), servi le midi et en quantités maîtrisées : pas plus de 10g de viande ou de poisson (soit 2 cuillères à café) ou un quart d’œuf dur mixés, une seule fois par jour. 

#3 Au départ, éviter les légumes riches en fibres

Et ce, en raison de l’immaturité du système digestif de votre bébé. Pépins et peau des courgettes, partie verte des poireaux, salsifis… sont à éviter dans un premier temps. Rassurez-vous, rien ne presse et votre bébé finira par y goûter un peu plus grand.  

#4 Introduisez les allergènes alimentaires majeurs sans tarder

Produits laitiers, œufs, arachides… Si ces aliments sont connus pour leur potentiel d’allergènes, ils ne doivent pas être évités pour autant, au contraire : demandez conseil à votre pédiatre sur le moment de les introduire. S’ils ne font pas partie des tous premiers aliments découverts par votre bébé, leur tour arrive néanmoins rapidement

#5 Attention aux modes de cuisson des aliments

C’est simple : chaque légume, viande, poisson ou œuf (forcément dur) doit être particulièrement bien cuit. C’est pourquoi la charcuterie et les abats doivent être évités. Pas non plus de poisson fumé avant l’âge de 5 ans ! Quant au poisson pané, il vient aussi un peu plus tard, lorsque votre bébé pourra manger des morceaux.  

#6 Ajoutez systématiquement des matières grasses dans les plats salés

Les besoins en lipides sont importants chez les nourrissons et indispensables à leur développement. C’est pourquoi, vous devez systématiquement rajouter des graisses dans les plats salés (qu’ils soient fait-maison ou achetés en petits pots dans le commerce) que vous lui proposez. Pour ce faire, vous pouvez ajouter un peu d’huile végétale (huile d’olive ou huile de colza) ou une noisette de beurre frais. Cela rendra également sa purée plus goûteuse. 

#7 Votre bébé refuse un aliment ? Proposez-lui plus tard

Rassurez-vous : les goûts évoluent vite chez les nourrissons. Si votre bébé refuse de manger un aliment, n’insistez pas. Mais vous pourrez le lui proposer à nouveau quelques jours plus tard. 

#8 Le repas de bébé : un moment de plaisir, sans pression !

Si manger répond à un besoin vital, votre bébé doit aussi apprendre que le repas correspond à un moment agréable, convivial et détendu. C’est pourquoi, évitez à tout prix le conflit ou le stress pendant ces moments (y compris si toute l’assiette de bébé finit par terre !). En effet, si cela a tendance à se répéter, votre enfant risquerait d’associer le repas à un moment désagréable qui pourrait le bloquer. Enfin et idéalement, tâchez de manger (ainsi que tous les membres de votre foyer) en même temps que lui. Une autre manière de créer du lien.

Bon appétit !